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Présentation des intervenantsPrésentations des intervenants des colloques*
Marc Antonini a obtenu son doctorat en 1991 et son HDR en 2003 à l'université Nice-Sophia Antipolis (France). Après deux années postdoctorales au Centre national d’études spatiales (CNES) Toulouse il a rejoint le CNRS en 1993 où il est actuellement directeur de recherche. Il dirige l’équipe MediaCoding au laboratoire d'informatique, signaux et systèmes de Sophia Antipolis (I3S), spécialisée dans la compression et le traitement des images. Il est l’auteur de plus de 260 articles, 12 brevets et a supervisé 31 doctorants. Il a cofondé en 2013 la start-up Cintoo et a reçu la Médaille de l’université Nice-Sophia Antipolis en 2013 pour son implication dans la création d’entreprise.
Steven BENNER Steven Benner helped initiate and develop many fields, including synthetic biology, paleogenetics, evolutionary bioinformatics, planetary biology and astrobiology. His laboratory has redesigned DNA to expand the genetic alphabet, resurrected genes and proteins from extinct organisms, organized whole genome databases according to their evolutionary history, and successfully predicted how proteins fold. His xeno-DNA is used in diagnostics products, including those that detect coronaviruses, evolvable receptors, ligands, and catalysts, and nanotechnology.
Bruno JARRY
François KÉPÈS
François Képès anime le groupe de travail de l'Académie des technologies "ADN : lire, écrire, stocker l'information" qui a travaillé deux ans sur le thème du colloque. Normalien, il fut professeur associé à l'École polytechnique, professeur invité à Imperial College London, et directeur de recherche au CNRS. Il est fondateur de l'Institut de biologie des systèmes et de synthèse (iSSB) et du master éponyme (mSSB). Il est auteur de plus de 130 articles ou chapitres scientifiques, et auteur ou éditeur de plus de 20 livres. Il est expert auprès d'agences de moyen européennes et nord-américaines, et éditeur de quatre journaux scientifiques.
Dominique LAVENIER D. Lavenier est membre de l’équipe de bio-informatique GenScale, à l’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (IRISA) Rennes, qu’il a créée en 2012. Ses recherches portent sur l’algorithmique ainsi que les systèmes parallèles liés aux traitements des masses de données génomiques. Il coordonne actuellement le projet dnarXiv dont l’objectif est de mettre en place une chaîne de traitement prototype pour démontrer la faisabilité du processus de stockage d’information sur ADN et expérimenter diverses alternatives.
Émily LEPROUST Pionnière en matière de synthèse et de séquençage d’ADN à haut débit, le Dr Leproust bouscule les marchés pour permettre la croissance exponentielle des applications fondées sur l’ADN, y compris les produits chimiques et les matériaux, le diagnostic, les traitements, l’alimentation et le stockage de données numériques. En 2020, BIO lui a décerné le prix Rosalind Franklin du leadership. Le magazine Foreign Policy l’a classée parmi les 100 plus grands penseurs mondiaux et Fast Company l’a désignée comme l’une des personnes les plus créatives dans son classement « Most Creative People in Business ». Avant de créer Twist Bioscience, elle a gravi les échelons chez Agilent Technologies.
Jean-François LUTZ Jean-François LUTZ est directeur de recherche CNRS à l’Institut Charles Sadron de Strasbourg. Il a obtenu son doctorat à l’Université Montpellier II en 2000 et son diplôme d’habilitation à l’université de Potsdam en Allemagne en 2009. Ses travaux de recherche portent principalement sur la synthèse de polymères contenant des séquences ordonnées de monomères. Il a été listé parmi les chimistes les plus influents au monde dans le classement ISI Highly Cited Researcher et a reçu en 2018 la médaille d’argent du CNRS.
Antoine PETIT Antoine Petit, professeur des universités de classe exceptionnelle, a été nommé président-directeur général du CNRS le 24 janvier 2018.Agrégé de mathématiques et docteur en informatique de l’université Paris Diderot, Antoine Petit est spécialiste de méthodes formelles, principalement à base de systèmes de transitions, pour la spécification et la vérification de systèmes parallèles en temps réel.Enseignant-chercheur de 1984 à 2004, il a été assistant-agrégé à l’Université d’Orléans, maître de conférences à l’Université Paris-Sud puis professeur à l'Ecole normale supérieure de Cachan en 1994.De 2001 à 2003, Antoine Petit est directeur adjoint à la Direction de la Recherche du ministère, en charge des Mathématiques et des STIC.En 2004 il est détaché au CNRS, d’abord comme directeur scientifique du département Sciences et technologies de l’information et de la communication puis comme directeur interrégional Sud-Ouest.En 2006, il rejoint Inria pour diriger le centre de recherche Paris-Rocquencourt, avant d’être nommé directeur général adjoint. En 2014, il devient président-directeur général d’Inria.
Carlo REITA « Dottore in Fisica » de l’Università di Roma “La Sapienza”. Carlo Reita a travaillé sur les applications des matériaux amorphes et poly-cristallins au CNR (Italie), HRC de GEC-Marconi (UK), à l’Université de Cambridge (Royal Society Industrial Fellow), et au LCR de Thomson-CSF. Ensuite, il occupe des postes de management chez Photronics. En 2005, il entre au CEA-LETI et s’occupe des programmes en microélectronique. Entre 2016 et 2019, il a coordonné le projet H2020 NeuRAM3 sur la réalisation de circuits neuromorphiques à base de nouvelles technologies mémoires et d’intégration et d’algorithmes bio-inspirées.
Yannick RONDELEZ Yannick Rondelez est chercheur au CNRS et associé à l’Université de Tokyo. Il utilise une approche synthétique pour explorer les relations entre la chimie, la biologie et le calcul : comment gérer l’information dans les systèmes moléculaires ? Peut-on s’inspirer du vivant pour programmer des systèmes chimiques algorithmiques ? Quelles applications auraient besoin de ces ordinateurs liquides ? Depuis son entrée au CNRS en 2008, il est un participant actif du domaine du “molecular programming”, où l’emploi de polymères informationnel synthétiques -comme l’ADN- fournit un moyen extraordinaire pour organiser les systèmes chimiques dans le temps et l’espace.
Anne SIEGEL, chercheuse CNRS à l'Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires et chargée de mission scientifique à l’INS2I CNRS Anne Siegel est directrice de recherche au CNRS depuis 2010 et exerce ses activités à l'Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (IRISA) à Rennes. Ancienne élève de l'ENS Lyon, agrégée de mathématiques, Anne Siegel a obtenu un doctorat en mathématiques à l'université d'Aix-Marseille en 2000. Elle a rejoint l'IRISA comme chargée de recherche, où elle elle a dirigé une équipe de bioinformatique et biologie des systèmes et est maintenant responsable du département « Gestion des données et connaissances ». Ses activités de recherche ont d'abord concerné les interfaces mathématiques-informatique via l'étude de systèmes dynamiques symbolique. Elle s’est ensuite intéressée aux interfaces entre la biologie et l'informatique en développant des approches symboliques de représentation et d'intégration des connaissances pour analyser des réseaux biologiques à grande-échelle.
Karin STRAUSS Karin Strauss is a principal research manager at Microsoft Corporation and an affiliate Professor at the University of Washington. She co-leads the Molecular information system laboratory with Luis Ceze, working on using molecules, currently DNA, to benefit the IT industry. Her background is in computer architecture, systems, and most recently biology. Her research interests include emerging storage technologies, scaling of computation and storage, and special-purpose accelerators. She was selected as one of the "100 Most Creative People in Business in 2016" by Fast Company Magazine and recently received the ACM SIGARCH Maurice Wilkes Award with Luis Ceze for their work on DNA data storage. She got her PhD from the department of computer science at the University of Illinois, Urbana-Champaign in 2007.
Sophie TUFFET Sophie Tuffet, co-fondatrice et PDG d’Imagene, docteur en biologie moléculaire, ancienne chercheuse à l'Université de Bordeaux. Elle est co-inventrice des procédés de conservation des biospécimens à température ambiante.
Thomas YBERT Thomas est le CEO et cofondateur de DNA Script, une startup crée en 2014 développant une nouvelle approche pour la synthèse d’ADN. Après avoir obtenu sa thèse en biologie moléculaire de l’École polytechnique, il rejoint Sanofi afin de développer les bases technologiques d’une plateforme de bio-production levure d’anticorps monoclonaux. Il rejoint ensuite la division énergies nouvelles de Total où il est en charge des aspects scientifiques et techniques de la collaboration entre Amyris et Total pour le développement de biocarburant pour avion. Il a été le premier employé de Total à rejoindre Amyris à San Francisco pour prendre la tête d’un projet d’ingénierie métabolique de la levure pour le développement de biocarburants. C’est après cette expérience qu’il crée DNA Script et passe les 2 premières années à l’Institut Pasteur pour développer les bases scientifiques et technologiques de la synthèse enzymatique de l’ADN. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Interfaces cerveau-machine Jean-François Allilaire Jean François Allilaire est docteur en médecine, spécialiste en psychiatrie, ancien interne des hôpitaux de Paris et des hôpitaux psychiatriques d'Ile-de-France. Chef de clinique de la Faculté, puis professeur d’université , il a dirigé le service hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'hôpital de la Salpêtrière au sein de l’IFR de Neurosciences Charcot et au Pôle des maladies du SNC du CHU Pitié-Salpêtrière. Chercheur-clinicien à l’Inserm « Psychopathologie et Pharmacologie des comportements » puis au CNRS « vulnérabilité, adaptation et psychopathologie » , ses recherches portent sur les mécanismes et les traitements des troubles psychiatriques dans les domaines de l'anxiété, la dépression et la bipolarité. Il est élu Secrétaire perpétuel de l’ Académie nationale de médecine en 2018.
Alim Louis BENABID
Arnaud BENEDETTI
Vance BERGERON Vance Bergeron est directeur de recherche CNRS au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure de Lyon en France, de nationalité franco-américaine. À la suite d’un accident de vélo survenu en 2013 et l’ayant laissé tétraplégique, il réoriente son domaine de recherche et réunit des experts locaux et internationaux afin de mettre en place une approche transversale autour de l’activité physique adaptée, et des thérapies de rééducation neurologique de pointe. En 2015, il crée l’association ANTS (Advanced Neurorehabilitation Therapies and Sport) afin de donner accès au plus grand nombre aux dernières avancées en matière de rééducation neurologique. En 2016, il participe à l’épreuve de vélo électrostimulé à l’occasion du premier Cybathlon, à Zurich. En 2018, l’association ANTS ouvre la première salle de sport dédiée au personnes en situation de handicap moteur en France.
Laurent BOUGRAIN Depuis à l'obtention d'un DEA en intelligence artificielle, une licence de psychologie et un doctorat en informatique, Laurent Bougrain travaille sur l'apprentissage automatique en neurosciences et plus spécifiquement sur les interfaces cerveau-ordinateur (ICO) pour la santé. Il a remporté une compétition internationale sur la prédiction de la flexion des doigts à partir de données électro-corticogramme (ECoG) en 2008. Il a été président de la première école française sur les ICO en 2011. Il est coéditeur d'un livre en deux volumes sur Les interfaces cerveau-ordinateur en 2016 (disponible en anglais et en français). Il travaille actuellement sur la détection des réveils peropératoires sous l'anesthésie générale. Il est coordinateur du projet ANR Grasp-IT sur la conception et évaluation d’une ICO tangible et haptique pour la rééducation du membre supérieur de patients post-AVC.
Hervé CHNEIWEISS Hervé Chneiweiss est neurobiologiste et neurologue, directeur de recherches au CNRS, directeur Neuroscience Paris Seine (CNRS/Inserm/Sorbonne Université). Ses travaux portent sur la plasticité des astrocytes et des cellules de glioblastome. Ancien membre du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE), Il est président du comité d'éthique de l'Inserm et du Comité International de Bioéthique (CIB) de l’UNESCO. Il a été expert pour l’élaboration de la recommandation 2019 OCDE sur les neurotechnologies et le CIB produira en 2021 un rapport sur éthique des neurotechnologies et droits de l’homme.
Marco CONGEDO Marco Congedo obtained the Ph.D. degree in Biological Psychology with a minor in Statistics from the University of Tennessee, Knoxville, in 2003, where he worked with Prof. J. Lubar to a neurofeedback system based on electromagnetic tomoraphies. Since 2007, he is a researcher at CNRS and works at GIPSA-lab, Grenoble, on Brain-Computer Interfaces. His research focuses on human electroencephalography (EEG) and mathematical tools useful for its analysis and classification, such as blind source separation and Riemannian geometry. He has authored over 150 scientific publications on these subjects.
Sonia DESMOULIN Titulaire d’un doctorat en droit privé, Sonia Desmoulin-Canselier est chargée de recherche CNRS, rattachée au laboratoire droit et changement social (UMR 6297 Université de Nantes/CNRS) et associée à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103 Paris 1/CNRS). Ses travaux portent sur les interactions entre les sciences expérimentales et numériques et le droit, étudiés comme champs de savoir et de pouvoir (encadrement juridique des activités et produits technoscientifiques ; construction et circulation des concepts, des catégories et des vocabulaires). Parmi ses travaux récents, elle a dirigé le projet ANR NormaStim sur les enjeux juridiques, philosophiques et sociologiques de la stimulation cérébrale profonde (La stimulation cérébrale profonde, de l’innovation au soin. Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales, ouvrage dirigé avec M. Gaille et B. Moutaud, éditions Hermann, mars 2019, 368 p). Elle est actuellement membre du comité de pilotage du projet DataSanté sur les données massives et les algorithmes en médecine (Décider avec les algorithmes. Quelle place pour l’Homme, quelle place pour le droit ?, co-écrit avec D. Le Métayer, Dalloz, collection « Les sens du droit », février 2020, 275 p.).
Laurence DEVILLERS Laurence Devillers, professeure en IA à la Sorbonne, dirige l’équipe "Dimensions affectives et sociales des interactions parlées" au CNRS-LIMSI. Elle est responsable de la chaire HUMAAINE (Saclay) dont les sujets portent sur l'informatique émotionnelle, le nudge des agents/robots conversationnels et l'éthique. Elle est membre du Comité national pilote éthique du numérique et du Global Partnership on AI depuis juin 2020 sur le futur du travail. Elle est l'auteur de « Des robots et des hommes » (2017), « Les robots émotionnels » (2020) et La souveraineté numérique dans l’après crise (2020).
Valérie EGO-STENGEL Initialement formée en mathématiques et physique, Valerie Ego-Stengel a étudié les systèmes sensoriels et leur plasticité pendant sa thèse au CNRS, puis la mémorisation pendant le sommeil au MIT. Chercheuse à l’Institut des neurosciences Paris-Saclay (NeuroPSI) à Gif-sur-Yvette depuis 2009, elle s'intéresse aux mécanismes neuronaux mis en jeu lors de l'apprentissage de nouvelles capacités sensorimotrices, en particulier lors de l'utilisation d'une interface cerveau-machine. En parallèle de ses recherches, Valérie enseigne les neurosciences aux étudiants ingénieurs de Paris-Saclay, dans des cursus pluridisciplinaires.
Nathanaël JARRASSÉ Nathanaël Jarrassé (Ing. Arts et Métiers (2006), docteur de l'Université Pierre et Marie Curie (2010)) est chargé de recherche CNRS à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) de Sorbonne Université à Paris. Ses recherches portent sur l'interaction physique homme-robot pour des applications thérapeutiques (rééducation et assistance au geste), le contrôle moteur humain, mais aussi sur l'appropriation des dispositifs techniques et les relations entre technologie et société.
Bruno JARRY Après une carrière universitaire – il a été chercheur au CNRS puis professeur de génétique à l'Université Louis Pasteur et directeur de l’École supérieure de biotechnologie de Strasbourg, Bruno JARRY est nommé en 1988 vice-président R&D d'ORSAN, la filiale biotechnologique du Groupe Lafarge. Il sera à partir de 1995 Directeur R&D du Groupe belge Amylum, puis, à partir de 2000, directeur scientifique du groupe britannique Tate & Lyle. De 2004 à 2007 il est conseiller du Président de l’Institut Curie et de 2007 à 2013, chargé de mission au cabinet du Premier Ministre pour les questions liées aux biocarburants et à la chimie verte. Bruno Jarry est administrateur de plusieurs sociétés du domaine de la biotechnologie. Elu membre de l’Académie des technologies en 2003 il l’a présidé en 2018.
Camille JEUNET Camille Jeunet obtient en 2016 un doctorat en sciences cognitives de l’université de Bordeaux et reçoit le Label Européen ainsi que 3 prix de thèse. Elle effectue ensuite un post-doctorat entre l’École polytechnique fédérale de Lausanne et INRIA. En 2018, elle est recrutée chargée de recherche au CNRS au sein du Laboratoire cognition langues langage ergonomie (CLLE), Toulouse. Elle y mène une recherche interdisciplinaire combinant psychologie, informatique et neurosciences visant à améliorer la fiabilité et l’acceptabilité, et par là à démocratiser l’usage des ICO destinées à l’amélioration de capacités motrices, particulièrement dans le cadre de la rééducation post-AVC et de la performance sportive.
Sid KOUIDER Sid Kouider étudie les signatures neurophysiologiques de fonctions cognitives. Ses recherches combinent psychophysique et l'imagerie cérébrale (IRMf / EEG) afin de i) rechercher des signatures neurophysiologiques des états mentaux conscients et inconscients, et ii) appliquer ces signatures neurophysiologiques pour sonder les états mentaux lorsque les humains ne peuvent pas rapporter leurs propres pensées : nourrissons, dormeurs et patients dans le coma. Sid Kouider a récemment fondé NextMind, spin-off de son spécialisée dans l’EEG en temps réel, l’apprentissage automatique, l’attention visuelle, et la conscience visuelle pour développer des interfaces cerveau-machine.
Anatole LÉCUYER Anatole Lécuyer est directeur de recherche et responsable de l’équipe Hybrid chez Inria à Rennes. Il explore, depuis 20 ans, les technologies d’interaction avec les univers virtuels comme les interfaces neuronales. Il est co-auteur de plus de 200 articles scientifiques et d’une dizaine de brevets, et fut co-fondateur de la startup Mensia Technologies. Il est expert auprès d’organisations comme l’ANR ou la Commission Européenne. Il a reçu le prix « Inria-Académie des Sciences du Jeune Chercheur » en 2013, et le prix « IEEE VGTC Technical Achievement Award in Virtual/Augmented Reality » en 2019.
Jean-Marc LÉGER Dr Léger was co-coordinator of the National Referral Center for rare Neuromuscular Diseases (IHU de Neurosciences/ICM), at University Hospital Pitié-Salpêtrière. He served as editor-in-chief of the revue Neurologique and president of the Société Française de Neurologie. He was officer of the management committee of the European Federation of Neurological Societies and member of the board of the Peripheral Nerve Society. He is fellow of the European Academy of Neurology, fellow of the American Academy of Neurology, and corresponding fellow of the American Neurological Association. He was elected as full member of the Académie nationale de médecine, France, in 2016.
Jérémie MATTOUT Ingénieur de formation, Jérémie Mattout a obtenu un doctorat en neurosciences cognitives et neuroimagerie à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il a eu une longue expérience de recherche à l’University College London. Puis, après un court passage au centre Neurospin de Saclay, il est devenu chercheur à l’INSERM, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Il s’apprête à prendre la codirection d’une nouvelle équipe baptisée COPHY (cognition, computation et neurophysiologie). Ses recherches, à la fois méthodologiques et expérimentales, portent notamment sur la modélisation des signaux neurophysiologiques chez l’homme et les applications de type interface cerveau-machine.
Baptiste MOUTAUD Mes recherches en anthropologie sociale portent sur les dimensions sociales et culturelles des savoirs et pratiques des neurosciences dans les sociétés contemporaines. J’explore plus particulièrement les conceptions de l’humain et les formes de vie qu’elles renferment. Ceci à travers différents terrains d’observations, comme le développement des technologies de neuromodulation en neurologie et psychiatrie ; le recours à la robotique dans la prise en charge de l’autisme ; ou encore la régulation éthique de la production de cerveaux artificiels en biologie.
Serge PICAUD Après des travaux sur le traitement de l’information visuelle par la rétine, Serge Picaud et ses collaborateurs se sont concentrés sur des approches de restauration visuelle pour des patients devenus aveugles après la perte de leurs photorécepteurs. La société Pixium Vision est créée pour développer des prothèses rétiniennes et la société Gensight Biologics pour développer la thérapie optogénétique utilisant des opsines d’algues unicellulaires. Son nouveau défi porte sur la restauration visuelle au niveau du cortex pour les patients ayant perdu le lien œil-cerveau comme dans le glaucome.
Bernard POULAIN Bernard POULAIN est directeur de recherche au CNRS à l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives à Strasbourg (CNRS, en association à l’Université de Strasbourg).
Yves RÉMOND Professeur de mécanique des matériaux à l'école de chimie, polymères et matériaux (ECPM) et de mécanobiologie en master biologie-santé à Strasbourg, Yves RÉMOND effectue ses recherches au sein du laboratoire ICube CNRS, sur la modélisation et la simulation du comportement mécanique des polymères et sur la mécanobiologie osseuse. Après avoir dirigé l'Institut de mécanique des fluides et des solides pendant 10 ans, il a été directeur adjoint scientifique au CNRS (INSIS) pour la mécanique des matériaux et structures, le génie civil, l'acoustique et la biomécanique de 2012 à 2018.
Agnès ROBY-BRAMI Agnès Roby-Brami est docteur en médecine et en sciences et directeur de recherche émérite INSERM. Ses premiers travaux portent sur la neurophysiologie des automatismes spinaux. Ensuite, elle s'est intéressée à la rééducation fonctionnelle du membre supérieur et aux technologies d'assistance pour des patients ayant une incapacité sensorimotrice, liée en particulier à un AVC, une blessure médullaire ou des problèmes orthopédiques. Elle a été impliquée dans des réseaux nationaux et internationaux sur le handicap. Depuis 2010, elle est rattachée au laboratoire de robotique de Sorbonne université (ISIR, INSERM ERL 1150, CNRS UMR 7222).
Alain SCHUHL
Professeur de l'Université Grenoble-Alpes, Alain Schuhl est un ancien élève de l'École normale supérieure de Paris. Titulaire d’une thèse en sciences physiques, il consacre ses travaux à la spintronique, d’abord chez Thales, puis en tant qu’enseignant-chercheur à Nancy et ensuite à Grenoble. Il y dirige le laboratoire Spintec de 2007 à 2010. Devenu membre senior de l'Institut universitaire en 2010, Alain Schuhl a également été directeur de l'Institut Néel à Grenoble entre 2011 et 2014 et directeur de l’institut de physique du CNRS de février 2015 à avril 2018.
Jean-Christophe VERGNAUD Jean-Christophe Vergnaud mène des recherches en économie publique appliquée en santé-environnement et en théorie de la décision à la frontière avec la psychologie cognitive. Il est responsable du Laboratoire d’économie expérimentale associé au Centre d’économie de la Sorbonne et l’École d’économie de Paris. Il est également directeur de la Fédération de recherche pour les sciences sociales des comportements humains. |
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